
Le 24 juin 2025, l’Accor Arena de Paris s’est transformée en sanctuaire du rock. Dès l’entrée, l’ambiance est électrique. Le public, toutes générations confondues, affiche un mélange d’excitation et de nostalgie. La soirée débute avec Dirty Honey, groupe californien qui s’impose rapidement grâce à une énergie brute et un son vintage. En une trentaine de minutes, ils livrent un rock des plus efficaces, entre riffs groovy et voix éraillée, gagnant le respect d’un public pourtant venu pour d’autres légendes.
Après une courte pause, les lumières s’éteignent. Une vidéo retrace les 60 ans de carrière des Scorpions : clips, extraits d’archives, performances mythiques. Puis, « Coming Home » retentit.
Klaus Meine, fidèle à lui-même, impose le respect par sa voix, même si son énergie est plus contenue. Il enchaîne avec « Gas in the Tank », « Make It Real », « The Zoo »…
Les classiques s’enchaînent, portés par un son massif. Rudolf Schenker est toujours aussi déchainé, courant de part et d’autre de la scène. Matthias Jabs brille par sa précision guitaristique en enchainant les moments de shred sans le moindre pain.
Le groupe offre un mélange de titres de leur jeunesse – « Top of the Bill / Steamrock Fever / Speedy’s Coming / Catch Your Train »
Puis arrive le moment tant attendu des ballades qui ont créé la légende de Scorpions : “Send Me An Angel”, “Wind Of Change” et “Loving You Sunday Morning” sont chantés en chœur, dans une la plus grande harmonie par le public. Mikkey Dee, derrière ses fûts, nous régale ensuite avec un solo de batterie impressionnant accompagné d’un visuel façon machine à sous.
La dernière ligne droite du concert maintient la tension : « Tease Me Please Me », « Big City Nights », « I’m Leaving You »… puis l’inévitable “Still Loving You”, repris par toute la salle avec émotion. En rappel, “Blackout” et “Rock You Like a Hurricane” viennent clore la soirée de la meilleure des façons.
Set List