
Dès les abords de l’arène, l’atmosphère était électrique. Des milliers de fans arborant des t-shirts à l’effigie du groupe et de la mascotte Eddie se pressaient devant la salle, certains se retrouvant dans l’Eddie’s Dive Bar éphémère mis en place pour l’occasion.
C’est à 19h30 précises qu’AVATAR a investi la scène de la Défense Arena, dans une ambiance encore en montée mais déjà bien chargée d’adrénaline. Avec leur esthétique théâtrale et leur metal moderne aux accents death et industriels, les Suédois n’ont pas perdu une seconde pour enflammer l’immense salle.
Derrière son maquillage clownesque, le frontman Johannes Eckerström, a immédiatement capté l’attention avec son regard et ses gestes déchaînés. Le groupe a enchaîné une setlist musclée (dont Hail the Apocalypse, The Eagle Has Landed et Bloody Angel),avec une exécution impeccable et un son massif.
La scénographie restait sobre comparée au grand spectacle d’IRON MAIDEN, mais la présence scénique d’AVATAR, elle, remplissait l’espace à la perfection. Le public s’est laissé convaincre au fil des titres, finissant par ovationner un groupe qui mérite de plus en plus sa place sur les grandes scènes.
À environ 20h50, un court métrage a introduit le show, affichant des easter eggs, des elements devenus légendaire du groupe et une vue de Paris avec la tour Eiffel, suivie du fameux riff de Doctor Doctor d’UFO.
Le spectacle a ensuite enchaîné avec une setlist exclusivement composée des neuf premiers albums du groupe, marquant un retour aux racines avec des morceaux rarement joués depuis des décennies tels que Murders in the Rue Morgue, Wrathchild, Killers, et Rime of the Ancient Mariner . Le groupe a livré une performance d’environ deux heures, riche en hits comme The Number of the Beast, Run to the Hills, The Trooper, Fear of the Dark, Wasted Years, et Aces High.
La scénographie a fait honneur au thème de la tournée : adieu les fonds de scène en tissu, place à un immense écran LED principal et des écrans latéraux muraux diffusant des visuels immersifs évoluant selon les morceaux — Londres victorienne, motifs égyptiens, tempêtes marines…
Eddie, la mascotte emblématique, a fait plusieurs apparitions : en soldat lors de The Trooper, puis géant avec hache lors de Iron Maiden, tandis que pendant The Number of the Beast, des croix s’enflammaient, notamment grâce à des effets pyrotechniques spectaculaires. Le final a mis le feu à la salle avec Aces High, utilisant flammes, lumières rouges et orange, et pyrotechnie intense.
Bruce Dickinson était en excellente forme, constamment en mouvement et proche du public. Les solos de guitare, notamment sur Rime of the Ancient Mariner et Hallowed Be Thy Name, ont déclenché des vagues d’ovations. Le groupe s’est montré complice et professionnel, maîtrisant chaque tableau visuel et musical avec la virtuosité qu’on leur connait, les plus attentifs se rendront compte que certains morceaux, dont l’intro de Number of the beast, ont été ‘’ ralentis ‘’ de quelques BPM… Mais les MAIDEN n’ont plus rien à prouver, l’exécution est là, impossible de leur en tenir rigueur !
Set List
1. Murders in the Rue Morgue
2. Wrathchild
3. Killers
4. Phantom Of The Opera
5. The Number of the beast
6. The Clairvoyant
7. Powerslave
8. 2 Minutes To Midnight
9. Rime Of The Ancient Marine
10. Run To The Hills
11. Seventh Son Of A Seventh Son
12. The Trooper
13. Hallowed Be Thy Name
14. Iron Maiden
Rappel
15. Aces High
16. Fear Of The Dark
17. Wasted Years
18. Bleed It Out