Live Report FAUN + YE BANISHED PRIVATEERS + PETTERSSON & FREDRIKSSON – 03/10/2025 – La Rayonne – Villeurbanne


tiffany deborde, photographe pour Metal Rock Magazine, était sur place pour immortaliser cette soirée !
pettersson & fredriksson
Tout droit venus de Suède, PETTERSSON & FREDRIKSSON ouvrent la soirée avec un set ancré dans les racines profondes du folklore nordique. Armés de leur nyckelharpa, mandoline et luth, les deux musiciens livrent une performance d’une rare délicatesse : contemplative, épurée, presque hors du temps. Une entrée en matière poétique et tout en légèreté.
YE BANISHED PRIVATEERS
Changement d’ambiance radical pour ce second set, avec cette fois un ton résolument plus rythmé.
Moussaillons, soyez prêts à voguer sur les sept mers en compagnie de l’équipage de YE BANISHED PRIVATEERS !
Cette joyeuse bande de pirates nous a offert un spectacle haut en couleurs, digne des plus grandes troupes de théâtre.
En nous contant les récits de leurs périples, notamment leur rencontre fortuite avec le roi Charles, qui leur valut le statut de corsaires dans le très connu « We Are Ye Banished Privateers », ou encore l’incroyable légende de « Libertalia », ce pays où chacun est le bienvenu et où la liberté prime ; l’équipage nous embarque dans une virée mouvementée, entre costumes soignés, jeux scéniques et humour communicatif.
Un show qui donne envie de lever son verre et pousser la chansonnette, à la lumière tamisée d’une taverne oubliée.
FAUN
La salle s’assombrit, la brume s’élève, l’ambiance devient mystique.
Retour aux sources primitives avec l’entrée sur scène de FAUN. Le groupe de néo-folk allemand puise son inspiration dans le médiéval, les contes et les légendes du folklore ancestral.
La performance de FAUN s’apparente à un véritable « voyage musical vers la sorcellerie », selon Oliver Satyr (chant), non sans une touche d’humour : « Des sorts surviendront, certains d’entre vous pourraient se transformer en lapins ou en lièvres ». Ce savant mélange de fantastique et d’humour bienveillant a servi de fil conducteur à leur prestation.
En ouvrant leur set avec « Belladonna », extrait de leur tout dernier album « Hex », le groupe livre une performance époustouflante, portée par des sonorités profondes et des textes chargés d’histoire.
Naviguant entre leurs nouvelles compositions et des titres plus anciens tels que « Gwydion » ou « Alba », FAUN a su émerveiller et faire vibrer les fans présents ce soir-là.
Une émotion indescriptible a parcouru la salle lors de l’interprétation de leur nouveau morceau « Lament ». Ce chant funèbre, mêlant chœurs puissants, percussions solennelles et profonde mélancolie, était dédié à ceux qui nous ont quittés trop tôt.
Armés de flûtes, cornemuses, vielle à roue et percussions en tout genre, le tout porté par des voix saisissantes, FAUN nous entraîne toujours plus loin dans les méandres du folklore et de la mythologie, offrant un voyage magique, émouvant et inspirant.