Anne-Laure Amayon 
Anne-Laure Amayon, photographe pour Metal Rock Magazine, était sur place pour immortaliser cette soirée !
Presqu’un an jour pour jour après sa dernière date parisienne au Trianon, EIVOR nous a fait l’honneur de revenir à Paris, au Casino, dans un cadre très spécial. En effet, elle était accompagnée d’un invité très spécial, faisant son retour sur scène après plusieurs années: ÁSGEIR, et en première partie ELINBORG, qui n’est autre que sa jeune soeur.
ELINBORG
J’ai eu la chance de découvrir ELINBORG il y a un peu plus de 2 ans maintenant alors que je couvrais le G! Festival, festival très populaire aux Iles Féroé. Elle jouait alors sur une petite scène dans une cours d’école. De la voir sur la grande scène du Casino de Paris, et dans ce contexte si différent de son île natale, était vraiment spécial. La chanteuse d’électro-folk nous aura présenté des nouveaux morceaux issus de son nouvel album à venir Í ÆVIR.
Ásgeir
Après cette belle introduction, c’est à ÁSGEIR de monter sur scène. On regrettera un peu au début la pauvreté de la mise en scène, ÁSGEIR étant principalement placé sur le côté droit du stage qui paraissait bien immense et vide. Et puis, les premières notes du clavier se font entendre, la voix angélique d’ÁSGEIR envahit l’espace et pendant 1h on en oublie toute notion de temps. Je retiendrai de ce set la belle découverte de « Julia », titre éponyme de son prochain album qui sortira le 13 février 2026.
EIVØR
Voici enfin le moment tant attendu de l’entrée en scène d’EIVOR. Elle débutera sa performance avec « Jarðartrá » issu de son dernier album « Enn ». Mais contrairement à l’année précédente, le set ne sera pas essentiellement consacré à la promotion de celui-ci, et EIVOR nous fera grâce de jouer ses classiques qui ont façonné sa notoriété au fur et à mesure des années, comme « Í Tokuni », les titres phares de la série « The Last Kingdom » et en final « Trøllabundin ». Deux des moments forts de ce set auront été les duos avec ELINBORG interprétant ensemble « Upp Úr Øskuni », et avec ÁSGEIR en revisitant « Us and Them » des PINK FLOYD. Ce fut le 4e et certainement le meilleur concert auquel j’aurais assisté de l’artiste.
