Chronique – TERRA ATLANTICA « Oceans  »

L’album commence avec l’introduction « Ocean Fever » et le premier titre « Back to the Seas ». Ensemble, ils annoncent clairement le début d’une aventure épique, avec un son classique du power metal, proche de groupes comme HELLOWEEN et RHAPSODY. C’est une ouverture solide qui fixe le ton de l’odyssée maritime que propose l’album.

Vient ensuite « Hoist the Sail », chanson déjà accompagnée d’un clip video, qui change un peu la formule. Elle est très entraînante et garde à 100 % cette ambiance navale et maritime. Une surprise agréable à l’écoute, mais parfaitement logique pour un groupe avec cette thématique. Puis arrive « Caribbean Shores » (lyric video disponible), un autre titre qui surprend agréablement : il intègre des touches de musique caribéenne et même un solo avec un clin d’œil au reggaeton. C’est une chanson fraîche, divertissante et pleine d’espoir, qui parle de s’évader vers une « island embraced by the sun » pour laisser derrière soi tout le mal de la mer.

Après cette parenthèse joyeuse, viennent « Turn of the Tide » et « Through the Water and the Waves », deux morceaux beaucoup plus lourds et rapides, du power metal classique pur. Ce sont des titres belliqueux, à la narration épique, qui annoncent la bataille à venir et nous plongent dans l’histoire d’un héros inconnu.

Le moment solennel arrive avec l’incontournable ballade : « Where My Brothers Await », avec son air totalement folk. Son atmosphère mélancolique et sa narration rappellent les anciennes chansons maritimes qui racontaient des histoires épiques. C’est un excellent équilibre dans l’album, apportant une respiration après l’intensité des titres précédents.

L’énergie revient avec « Land of Submarines », un morceau entraînant et énergique qui redonne instantanément le sourire. Puis arrive la ballade metal « Raven in the Dark », plus introspective et solennelle, avec un ton plus lourd qui évite de casser l’élan du disque.

Dans la dernière partie, on retrouve « To the Realm of Gods », un titre épique et mythologique avec une introduction rappelant SABATON, tout en conservant l’identité de TERRA ATLANTICA. Enfin, le disque se clôt avec « Oceans of Eternity », le point culminant de l’album. C’est un morceau heavy, intense et mélodique, avec des changements de rythme, une narration grandiose et un solo d’inspiration classique. Il sonne à la fois nostalgique et épique, avec des influences claires de EDGUY, HELLOWEEN et RHAPSODY. C’est la chanson parfaite pour conclure l’album et laisser l’auditeur avec un « wow, ça c’est TERRA ATLANTICA ! ».