
NOTHING MORE est déjà bien implanté dans le rock alternatif moderne. Originaires du Texas, ils sont reconnus pour leur énergie scénique débordante et leur capacité à mêler des sonorités progressives, hard rock et metal avec des paroles introspectives et engagées.
Malgré trois jours entiers à se dépenser dans la fosse, la foule était encore pleine de vitalité pour accueillir NOTHING MORE qui n’a eu aucun temps calme, le show était un cocktail d’énergie et d’intensité, marqué par la voix du chanteur du groupe
ROTN était l’un des groupes attendus par la plupart des gens que je connaissais, j’étais assez contente de les prendre en photos puisque je n’avais pas pu les photographier lors de passage au Mozhell de l’année dernière.
L’essence du groupe est un mélange entre metal et culture japonaise, le frontman Vithia, a constamment motivé la foule à se déchaîner tout comme les autres membres du groupe qui débordaient de puissance, créant une ambiance électrique au sein de la foule.
MASS HYSTERIA est un groupe emblématique du métal français, c’est avec beaucoup de punch qu’ils ont enchaîné en tant que troisième groupe de ce dernier jour de festival.
Ils débutés leur set avec « Mass Veritas » que le public connaissait par cœur, je pense que c’est le groupe qui a été le plus connecté a son public de tout le festival.
Un des moments particulièrement émouvant est lorsque Mouss a annoncé que le groupe fêtait leur 30 ans et que la foule s’est mise à chanter « Joyeux Anniversaire » en cœur, cela a beaucoup ému les membres du groupe et il faut avouer que ça fait toujours chaud au cœur de voir un groupe aussi proche de son public.
Après l’émotion vient l’action, la foule était déchaînée surtout lors des classiques du groupe tel que « Vae Soli » et « Plus Que Du Metal » qui a clôturé leur prestation.
On finit en beauté avec le groupe tant attendu du festival, SLIPKNOT, figure emblématique du nu métal. Je n’ai malheureusement pas pu les photographier car les autorisations n’étaient que très limitées mais cela ne m’a pas empêchée de vivre pleinement l’expérience de leur concert !
En ce dernier jour de festival, 16 000 personnes étaient présentes pour assister à la prestation du groupe américain et je pense pouvoir dire sans aucun doute qu’aucun fan n’a été déçu.
C’est simple, il était impossible de rester immobile dans la fosse, même dans les gradins, les gens sont rarement restés assis. C’est l’un des concerts les plus mémorables que j’ai fait jusqu’ici ! Toute la foule chantait les paroles des chansons et Corey Taylor, le frontman du groupe, a su motiver le public à rester éveillé jusqu’à la toute fin du festival.
Ils ont enchaînés les classiques comme « Psychosocial » ou encore « Duality », j’aurais aimé entendre « Eyeless » en live, mais ça sera sans doute pour une prochaine fois !
C’est en seulement deux éditions que le Heavy Week-End s’est prononcé comme un rendez-vous metal et rock de référence dans l’Est de la France.
Venant de la région, je suis extrêmement reconnaissante de pouvoir assister à ce genre d’événement aussi proche de chez moi puisque la grande majorité des groupes nationaux et internationaux jouaient jusqu’alors, dans des grandes villes éloignées.
C’est à la fin du festival qu’une annonce plus qu’attendue a été dévoilée, le festival revient en 2026 du 5 au 7 juin, les groupes programmés restent encore un mystère mais nous avons tous hâte d’en savoir plus !
Je tiens à remercier toute l’équipe du festival et les personnes responsables de la presse pour l’accueil chaleureux qui nous a été offert et pour l’opportunité d’avoir pu photographier une seconde fois ce festival !