
Après leur passage incendiaire au Hellfest, KORN a enchaîné avec un lieu tout aussi mythique : les Arènes de Nîmes, dans le cadre du Festival de Nîmes, ce 24 juin 2025. Une scène chargée d’histoire, une nuit chaude et un public prêt à exploser.
Les portes s’ouvrent à 19h. Direction la fosse, dans ce décor toujours aussi grandiose. Des pierres millénaires, du métal dans l’air — le contraste est parfait.
À 20h30, c’est SEVEN HOURS AFTER VIOLET qui ouvre le bal. Une belle claque ! Une quarantaine de minutes d’un set intense, mélodique, parfois planant, souvent puissant. Le public, d’abord curieux, s’est rapidement laissé emporter. Un son bien construit, une belle présence et une vraie révélation pour ceux qui, comme moi, les découvraient ce soir-là.
21h10 : fin de la première partie. Pause technique pour les uns, tournée générale pour les autres. Le pied de micro sculptural de Jonathan Davis trône déjà sur scène — une œuvre d’art à lui seul. Le voir d’aussi près, c’est un frisson garanti. L’impatience monte, et l’ambiance est déjà électrique.
21h45. Les premières notes de « Blind » résonnent. La tension grimpe… Are you readyyyyyy? Le rideau tombe et le chaos commence. KORN balance un set de près de deux heures, sans temps mort, sans détour. L’énergie est brute, contagieuse. La fosse se déchaîne dès « Twist » et c’est une avalanche de classiques : « Here to Stay », « Got the Life », « Did My Time »… Mention spéciale à l’enchaînement « Twisted Transistor » / « A.D.I.D.A.S. » — un pur moment de communion old school.
Côté scénographie, le groupe mise sur une ambiance sombre et stylisée. Les jeux de lumières bleutés plongent l’arène dans une atmosphère presque surnaturelle. Chaque morceau est un tableau vivant, chaque riff un coup de poing nostalgique.
Après un rappel attendu, KORN termine en beauté sur « Freak on a Leash ». Inutile de dire que tout le monde était debout, en transe et totalement conquis.
En résumé : une performance magistrale, un chant toujours aussi habité, une présence scénique à faire pâlir bien des groupes plus jeunes. KORN prouve encore une fois pourquoi ils sont les maîtres du genre. Et ce soir-là, Nîmes a vibré au rythme du néo-métal comme rarement.