
Ce deuxième jour de festival s’annonce sous un climat plus tempéré, plus nuancé que la veille. Une pluie bienfaitrice s’est invitée à la fête et a permis de rafraichir un peu l’atmosphère. Peut-on s’en plaindre ? Je ne pense pas.
C’est avec une joie non dissimulée que nous retrouvons certaines personnes croisées le jour précédent. Je pense particulièrement à Delphine et David avec qui nous avons passé une bonne partie du week-end. Oui, je dis nous, car ma femme m’a accompagné pour l’occasion. Mais je pense également à Rycki, Indie Anna, Laure et Pierre-Yves et encore une petite poignée de gens tous plus sympas les uns que les autres.
Une p’tite mention également au Jack’s Truck qui nous a régalé tout au long de ce festival. Ses andouillettes à la bière sont un régal, je recommande les yeux fermés.
Il est temps de passer aux groupes présents. Ce dimanche 06 juillet propose six groupes d’exception, ancrés dans la scène folk et black pagan.
C’est le groupe d’atmosphérique black metal GLYPHE qui ouvre ce début d’après-midi. Je ressens quelques maladresses mais surtout une certaine forme de timidité scénique. Il faut bien évidemment prendre en compte que cette prestation est la première de la jeune formation angevine-nantaise. Ils n’ont donc pas démérité bien au contraire. Les premiers concerts sont toujours des moments de calages et surtout des moments inoubliables, d’autant plus lorsque l’on joue sur la même scène que toutes les pointures du festival. Je leur tire donc mon chapeau, enfin plutôt ma casquette et je leur souhaite une très belle réussite à venir.
Arrive le tour du metal viking de PITKAN MATKAN. Avec leur chants guerriers et épiques, les cinq musiciens du Nord de la France ont assuré un show barbare avec des titres issus de leurs deux albums, « Forward » et « From Despair To Rebirth ». Un défilement de gros riffs et de mélodies plus festives. Une belle découverte.
Un des groupes que j’attendais le plus sur ce Ar’ Vran Fest, est le groupe breton de black metal LES CHANTS DE NIHIL. La puissance des riffs, la mélancholie des mélodies et la profondeur des paroles ont fait de ce passage un set émouvant et foudroyant. Ayant quatre albums au compteur, à l’identité unique, le groupe a largement démontré sa maîtrise du genre et mériterait un peu plus de visibilité.
Une autre de mes grosses attentes était BELENOS. Pionnier du black metal depuis 1995, BELENOS a tout récemment sorti son neuvième album « Egor » ( lire la chronique ici ). Quand je parlais de maîtrise un peu plus haut, le projet de Loïc Cellier est un exemple de domination du genre. Un instant figé et intemporel qui résonne encore.
Et pour terminer cette troisième édition du Ar’ Vran Fest de façon explosive, quoi de mieux que d’accueillir HEIDEVOLK. Les vikings ont littéralement retourner la salle et ont partagé avec le public leur expérience du metal de façon très communicative. HEIDEVOLK , c’est du spectacle, de la tradition, des contes et des mythes sur de la musique efficace et festive. Une clôture de festival en apothéose !