Live Report YUNGBLUD + PALAYE ROYALE + WEATHERS – 08/10/2025 – Adidas Arena – Paris


Lucie Sérannes, rédactrice pour Métal Rock Magazine, était présente à l'Adidas Arena pour immortaliser cette soirée !
WEATHERS
À 19h30 précises, les lumières de l’Adidas Arena s’éteignent, et les quatre membres de WEATHERS font leur entrée sur scène pour ouvrir une soirée qui s’annonce mémorable.
Dès les premières notes, leur rock alternatif tranchant s’impose et donne le ton ; des titres comme “Happy Pills” ou “C’est La Vie” déclenchent une pluie d’applaudissements, des cris et des bonds dans la fosse. Le chanteur, Cameron Boyer, prend le temps d’échanger avec la foule en demandant qui les connaît, qui les découvre, et reçoit des réponses prometteuses pour l’avenir du groupe.
On a aussi le droit à quelques surprises : une reprise électrisante de “Pink Pony Club” de CHAPELL ROAN qui m’a bien fait sourire, et un morceau inédit, “Ugly”. Le public joue le jeu, et est déjà conquis par cette découverte, pour la plupart d’entre eux.
Un début de concert percutant, qui secoue la salle et prépare idéalement le terrain pour la suite.
PALAYE ROYALE
À 20h15, place à la deuxième première partie : les charismatiques PALAYE ROYALE font leur entrée. Dès les premiers instants, ils s’emparent de la scène et du public avec une assurance telle qu’on pourrait croire qu’ils sont la tête d’affiche.
Dans la foule, j’entends des fans venus spécialement pour eux, chantant chaque parole par cœur, mêlés à des spectateurs qui les découvrent pour la première fois, les yeux brillants, visiblement captivés par ce qu’ils voient.
Le chanteur Remington entre immédiatement en communion avec le public : il escalade les barrières pour rejoindre les gradins, descend chanter dans la fosse, au plus près des fans, et se fait acclamer à chaque geste.
Le groupe enchaîne sans fatigue, alternant entre morceaux puissants et passages plus calmes pour reprendre son souffle. Les flashs de téléphones illuminent la salle, les bras se lèvent en rythme, preuve que PALAYE ROYALE a su conquérir tout le public.
À 21h25, les écrans s’embrasent : le mot “Hello” défile à toute vitesse dans toutes les langues imaginables, ça pendant quelques minutes, puis le public hurle, et un “bonsoir Paris” retenti, YUNGBLUD entre en scène sur “Hello heaven, hello” un set qui démarre sur un son de quasi 10 minutes, on commence fort.
La suite ? Un set court mais ultra efficace. Certes, quelques anciens classiques manquent à l’appel, mais la sélection est aux petits oignons. Mention spéciale à “My Only Angel”, son featuring tout neuf avec AEROSMITH, qui confirme que YUNGBLUD joue désormais dans la cour des grands.
Moment fort de la soirée : le chanteur invite une fan à le rejoindre sur scène pour “Fleabag”. Ensemble, ils partagent un instant de pure complicité sous les projecteurs. La jeune fille redescend, les yeux brillants, un grand sourire aux lèvres. Pas de doute, elle ne fermera pas l’œil de la nuit après ça !
Quelques minutes plus tard, un des moments que j’attendais le plus de voir de mes propres yeux, et je n’ai pas été déçue, tout comme le public je pense, l’hommage à Ozzy Osbourne, je pense clairement que je n’avais pas vu autant de larmes dans le public depuis bien longtemps, un moment plus qu’émouvant où YUNGBLUD reprend “Changes” ému lui aussi.
Mais pas question de rester dans la douceur trop longtemps : “Fire” rallume la mèche et la fosse explose à nouveau. Ça saute, ça hurle, ça chante chaque mot comme si c’était le dernier. Le set file à toute allure jusqu’au final, déjà mythique : “Ghosts”, puis “Zombie” pour clôturer le show. Le public est en transe, tout le monde à la sortie je cite “c’est le meilleur morceau pour finir un concert !”
Et là, YUNGBLUD reste sur scène. Pas un son. Juste lui, face à son public, les yeux brillants, main sur le cœur et il remercie. Il a les larmes, et franchement, on le comprend.
On peut le dire, YUNGBLUD à su se démarquer en l’espace de quelques mois, en collaborant et en jouant sur scène avec les plus grands, notamment lors du dernier concert de BLACK SABBATH en juillet 2025 à Birmingham, à mon avis, on a tous hâte de savoir ce qu’il va en devenir…