Alexandre Farret 
Les Hommes Crabes, c’est la rencontre de trois musiciens talentueux réunis autour d’un buisson de crevettes et d’un pot de mayonnaise maison. Tout commence en 2020 en pleine pénurie de pain de mie : Flo (une batterie qui tape et Groove fort – ex membre de Gokan / Bigsure), Bat (un chant lead nuancé et une basse féroce – ex membre de The Guardogs/ Bigsure), et Alx (une guitare au bon goût des 90’s – The Ascending et Bigsure), décident de remettre le couvert après l’arrêt du monde et de leur ancienne formation commune. Liés par plus de 15 ans d’amitié, les trois compères partagent une culture commune faite de musique, de politique, de technologies et de passions geek. Plus qu’un groupe : une fratrie. Sur scène comme dans la vie. Ils viennent d’univers musicaux différents : Flo a surfé les vagues du rock / métal, parfois agrémentées de Dub ; Bat, de formation classique (saxophone), s’est frotté au jazz avant de troquer son sax contre la basse pour explorer le classic rock, le funk, la pop-rock anglaise, le punk ou encore le rock alternatif. Alx, lui, a ridé l’indie psyché et l’électro bizarre. C’est dans le rock des années 90 que les trois crabes trouvent leur énergie commune. Influencés par Incubus, Red Hot Chili Peppers, Pearl Jam, Big Wreck, Primus, NoMeansNo ou encore les débuts des Foo Fighters, ils tartinent généreusement leur mayonnaise musicale dans un bon gros sandwich de rock énervé. Pour le trio, la musique est une affaire de feeling et de plaisir. C’est dans les jams nocturnes que la magie opère, souvent lors de résidences : les crabes dansent ensemble au rythme des crabes-tambours et effectuent le mélange des couleurs à 6 mains et 2 pieds. Les meilleurs plans sont triés à l’écoute, puis affinés et assaisonnés au fil des sessions. C’est ainsi que naît leur rock groove percussif bien à eux.
Après deux EPs — Panier de Crabes (2022) et EXE.CRAB (2023) — les Crabes sont de retour avec leur premier album GALAK 51, à paraître le 31 octobre 2025. Originaires de Nantes, ils ont déjà bien écumé la scène locale (Le Ferrailleur, La Scène Michelet), sans oublier le Hellfest (Hellstage 2023) et le OFF du Hellfest by Leclerc en 2024, ainsi que plusieurs tournées bretonnes entre deux marées.
Vendredi 29 août est sorti un premier single, “Just a Pawn”, extrait de leur album à paraître fin octobre et accompagné d’un clip en animation :
Bienvenue sur la planète Galak 51 où le gras et le vice coulent à flots. Critique ou reflet de notre société moderne ? Messages codés ? À vous de juger. Mais qui sommes-nous pour juger ? “Just a pawn” vous pose ces questions et critique la hiérarchie comme instrument de conditionnement des corps et des esprits, jouant un rôle pervers sur celui ou celle qui la pratique par le haut : au final tout le monde est perdant. Le clip en animation, entièrement DIY, a été réalisé par AlxBizar (le guitariste). On y retrouve sa patte graphique inimitable, son humour acide et son talent d’illustrateur. Créé d’un élan spontané sur Procreate et avec d’autres logiciels obscurs sur iPad, ce clin d’œil à la pop culture crabe fait souffler un vent de fraîcheur. À l’heure de l’IA générative, ce clip réaffirme la place essentielle de la création humaine.
PREMIER ALBUM »GALAK 51 » – LE 31 OCTOBRE
Le groupe nous plonge dans l’univers de “Galak 51”, une planète où la graisse, les aliments sucrés à l’extrême et l’alcool règnent en maîtres. Une version moderne du fameux « pain et des jeux » : on gave pour éviter de penser. Plusieurs thèmes sont abordés dans l’album : la condition humaine et l’aliénation (“Just a Pawn”, “Back From Me”), l’urgence écologique (“Boiler” avec la métaphore du crabe dans la marmite), le besoin de vivre pour soi et de lâcher-prise (“No More”, “Mayonnaise Bee”), mais aussi des sujets plus légers comme le skate (“Spine” une ode à la libération par la passion). Toujours avec un regard acéré et décalé sur notre société, vue depuis la stratosphère. L’album a une couleur rock indie des années 90s, nourrie de toute la scène alternative de cette décennie phare où rock, métal, écriture pop, grunge et sonorités noise cohabitent ensemble dans un bon gros chaudron touillé par Buzz Osborne (The Melvins). C’est dans cette veine que les trois crabes puisent leurs inspirations. « Galak 51 » a été enregistré live en 5 jours au Garage Hermétique à Rezé, en analogique sur bandes et table de mixage vintage (années 70/80), sous la houlette de Nicolas Moreau et Pierre Le Gac.
