Chronique – WITCH FEVER « Fevereaten »

Cette année, WITCH FEVER s’apprête à livrer FEVEREATEN, un album qui s’annonce déjà comme une explosion de rage musicale. Nous avons pu déjà entrevoir quatre des douze titres qui figureront sur l’album.
Le quatuor britannique de WITCH FEVER, a su s’imposer comme l’un des groupes les plus excitants de la scène rock contemporaine, qui aime s’aventurer dans des territoires encore sombres et expérimentaux.
Après avoir secoué les scènes avec leur son brut, ce nouvel album pourrait bien marquer une évolution dans leur approche de la composition et de la narration, tout en continuant de tordre les codes du metal et du post-punk. Mais cette fois, quel genre de catharsis ont-ils en réserve pour nous ?
Telle une histoire en plusieurs tomes, FEVEREATEN prend du recul, il devient plus lourd, plus sombre et plus étrange que son prédécesseur, l’album puise dans les influences du metal, de l’ambient, du hardcore et du slowcore, superposant violoncelle, textures noise et mélodies envoûtantes à une base toujours plus percutante.
Quant aux textes, Amy Walpole (chant/paroles) explique : « J’ai écrit “Fevereaten” quand j’ai réalisé que je ne pouvais plus m’empêcher d’écrire sur l’Église. Ça parle du sentiment d’épuisement dû à cette obsession et d’être envahie par des pensées intrusives. Je suis en colère d’avoir plus de difficultés que les autres et de me sentir comme un fardeau, mais je suis aussi déterminée à m’accrocher à cette colère et à l’utiliser de manière productive. »