Live Report IGORRR + MASTER BOOT RECORD + IMPERIAL TRIUMPHANT – 18/10/2025 – Olympia – Paris
Anne-Laure Amayon, photographe et Julien Pingenot rédacteur pour Metal Rock Magazine, étaient sur place pour immortaliser cette soirée !
IMPERIAL TRIUMPHANT
En ce vendredi soir du 18 octobre, IGORRR pose ses valises à l’Olympia pour la date parisienne de sa tournée européenne, pour défendre son nouvel album “Amen”. Pour accompagner Gautier Serre et sa troupe, les américains de IMPERIAL TRIUMPHANT et les italiens de MASTER BOOT RECORD se sont joints à la fête.
Il est 20h, l’Olympia commence a être bien rempli lorsque le trio masqué d’IMPERIAL TRIUMPHANT fait son entrée en scène, les uns après les autres, tout en simplicité. Avec une esthétique singulière et marquante qui rappelle notamment Metropolis, le groupe attire et puis, sans crier gare, le trio se met à jouer.
Avec son black metal très à l’avant-garde grandement infusé par le free jazz et d’un hermétisme certain, l’Olympia se laisse séduire petit à petit puis se laisse totalement happé par la proposition si singulière qu’est IMPERIAL TRIUMPHANT.
Très dynamique sur scène, ces silhouettes encapuchonnées noires et dorées nous hypnotisent et prennent possession de l’Olympia le temps d’un voyage dans un futur où la décadence a bien du mal a être contenue derrière ces jolies dorures.
MASTER BOOT RECORD
Nous quittons, bien malgré nous Metropolis, pour un tout autre univers, les années 80 !
Avec une scénographie sympathique où vielle tv cathodique, figurine de Gundam et vieux pc s’accumulent ainsi qu’un écran géant dans le fond, MASTER BOOT RECORD commence son set de façon explosive.
Là où IMPERIAL TRIUMPHANT peut se montrer difficile d’accès, avec MASTER BOOT RECORD c’est tout le contraire. MASTER BOOT RECORD c’est un pur trip nostalgique qui sent bon les salles d’arcade et gros FPS comme Doom. Comme son leader nous l’a rappelé, ce n’est pas de la Synthwave mais du Computer Metal et nous sommes submergé de morceaux de metal tous plus épiques les uns des autres.
Ce côté épique est en très grande partie dû au guitariste soliste, qui shred à tout va, et se rend digne des plus grands guitaristes de ces années là. Avec tout ces visuels et ce guitariste qui vient directement des années 80, MASTER BOOT RECORD fait défiler les morceaux à toute allure et conquis un Olympia qui en redemande encore !
MASTER BOOT RECORD se retire de scène après avoir lancé des disquettes de vieux jeux rétro comme les Lemmings ou Prince of Persia, les fameux rideaux rouges se ferment et il nous reste plus que vingt minutes à attendre l’acte final.
IGORRR
C’est sur les coups de 22h que IGORRR entre en scène. Le chef d’orchestre, Gautier Serre débarque, s’installe et lance les premières notes de “Daemoni” du nouvel album.
Au fur et à mesure du morceau, les musiciens entrent en scène avant que le public n’explose lorsque les premières notes de “Spaghetti Forever” se font entendre faisant bondir toute la salle ! Après ce démarrage en trombe, IGORRR enchaîne les tubes quasiment sans temps mort. “Blastbeat Falafel”, Downgrade Desert”, “ADHD”, “ieuD” ou encore “HEADBUTT” se succèdent sans que la tension ne redescende.
Puis arrive “Pure Disproportionate Black and White Nihilism” qui permet à Marthe d’exprimer tout son talent et qui, pour ma part en tout cas, est un des plus beaux et intenses moments du concert. Puis la folie repart de plus belle et le concert se termine sur le grandiose “Himalaya Massive Ritual”. Les musiciens sortent de scène pour mieux revenir quelques instants après pour achever l’Olympia avec “Very Noise”, “Camel Dancefloor” et “Opus Brain”.
Cette fois-ci, c’est véritablement fini !
On sent les musiciens émus notamment Marthe qui réagit à une banderolle dans la foule où il est écrit “On t’aime Marthe”. Une petite photo de groupe et puis le groupe s’en va sur « La marche funèbre » de CHOPIN qui est assez dissonnante avec l’effervescence de joie qui plane dans la salle, mais ce n’est qu’un détail.
Avec une setlist venant piocher dans le meilleur des trois derniers albums, IGORRR a donné un concert de haute volée et d’une intensité fantastique !
Merci !
