Live Report HELLOWEEN + BEAST IN BLACK – 22/10/2025 – Le Zenith – Paris
Macarena, photographe pour Metal Rock Magazine, était sur place pour immortaliser cette soirée !
Le 22 octobre dernier, HELLOWEEN a atterri au Zénith de Paris avec la tournée célébrant les 40 ans de carrière du groupe allemand. Pour ouvrir la soirée, ils étaient accompagnés de BEAST IN BLACK, l’un des noms les plus solides de la nouvelle génération du metal européen.
BEAST IN BLACK
À 19h30, BEAST IN BLACK est monté sur scène en ouvrant avec « Power of the Beast ». Alors que le public continuait encore d’entrer dans la salle, le groupe a rapidement réussi à mettre l’ambiance grâce à son mélange de power metal, de dance metal et d’esthétique très 80’s.
Malgré un set raccourci, ils ont su proposer un show dynamique et efficace, mêlant titres phares chantés avec enthousiasme et une nouveauté marquante : « Enter the Behelit », morceau lancé dans le cadre du crossover entre Diablo IV et Berserk, qui donne un avant-goût de la direction de leur prochain album.
Après une prestation solide de 12 titres, le groupe a annoncé son retour en France en novembre 2026, avec sa propre tournée et un nouvel album.
HELLOWEEN
À 20h50, avec « March of Time » en guise de prélude, le concert de HELLOWEEN a débuté. Les écrans racontaient une histoire liée au mythique « keeper » (gardien) figurant sur la pochette de « Keeper of the Seven Keys Part I », symbole incontournable dans l’imaginaire du groupe.
Fidèle à la dynamique instaurée depuis la réunion, HELLOWEEN a de nouveau joué sur la dualité vocale entre Michael Kiske et Andi Deris. Chacun a brillé sur les titres associés à son époque respective, tandis que sur les classiques, les deux ont partagé le devant de la scène avec complicité et maîtrise.
La première partie du concert a combiné des classiques tels que « The King of the 1000 Years » et « Future World » avec du matériel plus récent comme « This Is Tokyo ». « We Burn » et « Twilight of the Gods » ont maintenu l’intensité avant l’un des moments les plus acclamés : Kai Hansen saisissant le micro pour déclencher « Ride the Sky », un lien direct avec l’ère originelle du groupe.
Parmi les nouveautés, « Universe (Gravity for Hearts) » s’est démarquée comme l’une des pièces les plus ambitieuses du récent répertoire du groupe, où Kiske a prouvé qu’il possède toujours l’une des voix les plus influentes du genre.
Le set s’est poursuivi avec « Hell Was Made in Heaven » et un solo de batterie servant de prélude à une explosion collective inévitable : « I Want Out ». Puis est arrivé un segment acoustique — non dénué d’humour, Deris avouant qu’il existe “pour que les autres puissent aller fumer” — avec « In the Middle of a Heartbeat » et « A Tale That Wasn’t Right », avant de relancer l’électricité avec « Power ».
Hansen est revenu pour « Heavy Metal (Is the Law) », et la première partie du concert s’est conclue avec l’épique « Halloween ». Finalement, « Invitation » a marqué le début du dernier acte, suivi de « Eagle Fly Free », « A Little Is a Little Too Much », « Dr. Stein » et un clin d’œil final à « Keeper of the Seven Keys ».
Le passage de HELLOWEEN à Paris fut un concert percutant, équilibré et célébratoire, où le groupe a démontré que quarante ans ne pèsent pas lorsqu’il subsiste une créativité solide, une maîtrise scénique et un lien authentique avec le public. Un spectacle qui a servi à la fois d’hommage à leur héritage et de confirmation de leur pleine vitalité dans le power metal.
